Statistiques sur le marché immobilier

Faits saillants – janvier à mars 2023

Les ventes ont diminué au premier trimestre de l’année par rapport à celui de l’an dernier.

Pour l’ensemble du Québec :

  • Près de 26 000 ventes ont été enregistrées. Il s’agit d’une baisse de 36,5 % par rapport au premier trimestre de 2022;
  • Le nombre d’hypothèques a diminué de 38,8 %.

Comparativement à la même période en 2019, la baisse des transactions est moins importante : le nombre de ventes est en baisse de 10,4 %, et le nombre d’hypothèques, de 5,2 %.

À l’échelle régionale :

  • On constate également un recul du nombre de ventes enregistrées dans l’ensemble des régions. Le Saguenay–Lac‑Saint‑Jean est la région la moins touchée, malgré une baisse de 23,9 %.
  • Par plage de prix de vente :
    • Dans la catégorie « Moins de 250 000 $ », le nombre de ventes a reculé de 36,1 %. La région de la Côte‑Nord arrive, pour un cinquième trimestre consécutif, en première position malgré une baisse de 26 %;
    • Dans la catégorie « De 250 000 $ à 500 000 $ » figure en haut de la liste la région du Bas‑Saint‑Laurent, avec une légère croissance de 2,3 %. Elle est suivie par la région de la Mauricie, qui affiche une diminution de 4,4 %;
    • Le nombre de ventes de plus de 500 000 $ est en baisse dans l’ensemble des régions, à l’exception du Saguenay–Lac‑Saint‑Jean, qui a enregistré 49 ventes, soit le même nombre de ventes qu’au premier trimestre de 2022.

Données pour l’ensemble du Québec – mars 2023

Plages de prixMars 2022Mars 2023Variation
Moins de 250 000$6 4884 490-30,8%
De 250 000$ à 500 000$5 5773 841-31,1%
Plus de 500 000$3 9772 346-41,0%
Total16 04210 677-33,4%
 Mars 2022Mars 2023Variation
Transferts de propriété21 07515 312-27,3%
 Mars 2022Mars 2023Variation
Hypothèques24 19715 301-36,8%
Indice de difficultés financièresMars 2022Mars 2023Variation
Avis de vente impôt foncier2016-20,0%
Faillite1117+54,5%
Hypothèque construction122535+338,5%
Préavis d’exercice391479+22,5%
Saisie2329+26,1%
Total5671 076+89,8%
La mérule pleureuse : ce qu’il faut savoir

Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec Articles La mérule pleureuse : ce qu’il faut savoir

La mérule pleureuse, aussi appelée « cancer du bâtiment », est un champignon dévastateur pour le bois des constructions résidentielles dont elle se nourrit, provoquant ainsi sa décomposition et sa dégradation. La mérule pleureuse a en effet tendance à se former dans les types de bois courants. On la voit plus fréquemment dans les endroits humides et non aérés, comme les sous-sols ou les vides sanitaires.

La mérule pleureuse a en plus la particularité de s’infiltrer dans les joints de maçonnerie et de transporter l’eau ainsi que l’humidité sur de longues distances, s’attaquant donc aux matériaux secs ailleurs dans l’immeuble contaminé.

La mérule est avant tout inquiétante en raison des dommages sérieux qu’elle peut provoquer sur l’immeuble affecté, lesquels entraînent habituellement des travaux très importants. Toutefois, aucune étude ne fait présentement état d’effets néfastes sur la santé humaine suivant l’exposition à ce champignon. À l’heure actuelle, on peut uniquement parler de possibles allergies respiratoires chez des personnes ayant déjà de tels problèmes.

Bien que la mérule pleureuse ne s’apparente pas à de la moisissure comme telle, ses conditions de formation (humidité, manque d’aération) favorisent l’apparition de moisissure au même endroit. Ainsi, il se peut qu’un immeuble soit contaminé à la fois par la mérule et de la moisissure (sans exclure les autres types de champignons). Il faut donc user de prudence à cause des effets potentiels déjà connus que la moisissure peut avoir sur la santé humaine.

Comment la détecter?

Les signes permettant généralement de détecter la mérule pleureuse dans un immeuble sont la présence :

  • d’une forte odeur de champignons;
  • de bois ayant un aspect cotonneux au toucher, qui se ramollit et se fragmente;
  • de bois couleur marron;
  • de boules filandreuses et blanchâtres;
  • de cloisons et de plinthes tordues.

Une aide financière prévue pour lutter contre la mérule pleureuse

En juillet 2021, la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation a annoncé un investissement de 2 M$ du gouvernement du Québec pour prolonger le Programme d’intervention résidentielle – mérule jusqu’au 31 mars 2024. Ce programme a pour objectif de réduire le fardeau financier des propriétaires-occupants dont le domicile est contaminé par la mérule en remboursant une partie des travaux de décontamination et de réhabilitation ou de démolition et de reconstruction.

Plus de détails se trouvent dans cet article de la Société d’habitation du Québec.

Pour en savoir plus

www.inspq.qc.ca/pdf/publications/2043_merule_pleureuse_risque_sante.pdf

www.linternaute.com/bricolage/pratique/entretien-de-la-maison/15887/comment-prevenir-et-traiter-la-merule.html

SCHL (PDF) : Combattre la moisissure – guide pour les propriétaires-occupants

Dernière mise à jour : 18 avril 2023

Numéro d’article : 204235

Thermographie : 4 mythes expliqués pour y voir plus clair

Legault-Dubois, CHRONIQUE HABITATION

À chaque hiver, alors qu’un vent sibérien siffle à l’extérieur, on nous présente le traditionnel reportage sur les inspections par imagerie thermique. À entendre parler les pseudo-experts qui nous présentent ces drôles d’images rouge et bleu, il n’y a pratiquement rien qu’ils ne peuvent pas voir avec leur caméra. Pourtant, à moins de faire appel à Superman, aucune caméra thermique ne peut voir au travers des murs.

Une caméra thermique permet de voir dans les murs

Faux. Aucune caméra n’est capable de voir à l’intérieur des murs sans qu’une ouverture ne soit pratiquée. Les pouvoirs des caméras thermiques s’arrêtent à la surface de l’objet qu’elle cible. Ainsi, les images révèlent une température de surface approximative provenant d’un calcul savant considérant à la fois la température réfléchie, transmise et émise. Mais même si elles ne parviennent pas à voir au travers des cloisons sèches, les caméras thermiques demeurent un moyen non-destructif de relever des indices de ce qui se passe à l’intérieur d’un mur.

Une inspection thermographie élimine le risque de vice caché

Faux. Comme n’importe quelle inspection, une évaluation à l’aide de l’imagerie thermique a ses limites et il serait exagéré d’émettre une telle affirmation. Son utilisation permet de visualiser les variations de température. Par conséquent, il est possible d’obtenir un aperçu des problématiques qui se traduisent par des écarts chaud/froid (fuites d’eau actives, lacunes au niveau de l’isolation, défectuosités électriques, etc) mais pas plus. Si la maison que vous voulez acheter est aux prises avec un grave problème structural, l’imagerie thermique ne pourra pas vous aider à le diagnostiquer. Pour identifier un tel problème, l’inspecteur doit se fier à une panoplie d’autres indices qui peuvent lui révéler son existence. Autrement dit, bien qu’elle puisse être utilisée au cours d’une inspection préachat, l’imagerie thermique ne remplacera jamais le sens de l’observation, le discernement et l’expérience d’un bon inspecteur.

Le soleil fausse les données

Vrai. Mais si la lumière du soleil n’influence pas l’utilisation de la caméra, il en va autrement pour sa chaleur qui peut augmenter la température du revêtement extérieur d’une maison. Plus encore, la chaleur solaire peut faire varier la température d’un mur de maçonnerie jusqu’à plusieurs heures après le coucher du soleil, par exemple. Il faut en tenir compte lors de l’interprétation des images prises afin d’éviter les faux diagnostics comme croire qu’un mur est mal isolé et qu’il laisse passer beaucoup de chaleur de l’intérieur vers l’extérieur alors que ce n’est pas le cas.         

N’importe qui peut utiliser une caméra thermique.

Vrai. N’importe qui peut se procurer une caméra thermique et s’improviser thermographe si le cœur lui en chante puisque, bien entendu, rien ne réglemente sa possession. Mais le fait de détenir une telle caméra ne fait pas du possesseur un thermographe accrédité et expérimenté pour autant et c’est justement là que se trouve le piège pour le consommateur. Certes, l’accréditation prouve que l’utilisateur est en mesure de bien utiliser les divers fonctions et paramètres de son appareil, mais il en faut plus pour faire un bon thermographe. Pour un expert en bâtiment d’expérience, la caméra thermique est un outil parmi tant d’autres, mais elle n’est rien s’il est incapable de faire la corrélation entre les images obtenues et la multitude de facteurs qui influencent le bâtiment à chaque instant.

En fait, imaginez que vous vous fracturez le bras. Le technicien en radiologie vous installe sous la machine, appuie sur quelques boutons, fait les ajustements requis puis prend quelques clichés. C’est ici que se termine son champ d’expertise et que débute celui du docteur, le radiologiste. Il interprètera les radiographies, vous dira quel est la nature du problème et comment y remédier. Et bien un bon thermographe se doit de tenir à la fois le rôle de technicien en radiologie et du radiologiste, car il doit manipuler la caméra et en interpréter les images reçues.

Legault-Dubois, CHRONIQUE HABITATION

Comportements abusifs de certains courtiers immobiliers

Plusieurs inspecteurs en bâtiment dénoncent le comportement de certains courtiers immobiliers qui les empêche de faire leur travail.

François Dallaire, Radi0-Canada
La vie d’Anastasia Luckenuick a été bouleversée après l’achat malheureux d’une maison à revenus, près de Rivière-du-Loup, sa ville natale. Cette fâcheuse expérience l’a conduite à quitter sa carrière d’infirmière pour devenir inspectrice en bâtiment. « Je suis rentrée dans une cascade de cauchemars, de vices puis de malfaçons, déplore-t-elle. C’est là que j’ai eu le déclic. Je vais amener de la rigueur et de la compétence en inspection. »
Détentrice de plusieurs diplômes reliés à l’inspection, membre de l’Association des inspecteurs en bâtiment du Québec, elle veut éviter à ses clients de vivre ce qu’elle a vécu. Je veux que mes clients soient bien encadrés. C’est pour ça que je fais l’inspection.
Des inspecteurs indésirables
Après s’être bâti une clientèle, le nombre de ses inspections a diminué sans raison apparente. Tout s’est éclairci lorsqu’un courtier l’a appelée. Il a dit : « Anastasia, on ne se voit pas en inspection parce que tu nous fais peur. On s’est concertés [les maisons de courtage] et on ne veut pas t’avoir en inspection ».
L’affirmation est plausible, car après la diffusion d’un reportage sur un sujet similaire l’an dernier, La facture a reçu des courriels qui vont dans le même sens provenant d’inspecteurs dispersés dans différentes régions du Québec.
Voici quelques extraits :
Je peux vous dire qu’il y a bel et bien une liste noire pour les inspecteurs qui font leur travail correctement. – Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson

Les courtiers n’aiment pas certains inspecteurs trop rigoureux et ne se cachent pas pour le faire savoir à leurs clients. – Gatineau

Les courtiers immobiliers aiment un inspecteur en bâtiment qui n’explique pas trop les problématiques observées. – Laurentides

L’un d’eux est Nicolas Leblanc, président de Holispec, une entreprise située dans la municipalité de Saint-Hubert. Ce n’est malheureusement pas un cas isolé, regrette-t-il. Moi, je suis la cible de ça également. Certains courtiers vont dire : « Holispec ne rentre pas ici. Si vous amenez Holispec, on n’accepte pas votre offre d’achat ».

Joël Charron connaît bien la Loi sur le courtage immobilier, car il est à la fois avocat, courtier et président fondateur de l’Académie de formation immobilière du Québec. Ces cas d’intimidation ne sont pas acceptables, dit-il. C’est pas déontologique. En vertu du règlement sur les conditions d’exercice [de l’activité de courtage], le travail [de courtier] doit être empreint d’objectivité. Il ne peut pas s’immiscer dans ce processus-là.

Une clause non conforme à la loi?
Mais revenons à Rivière-du-Loup. Dans cette région, les courtiers de la firme Proprio Direct ont ajouté une clause qui apparaît sur chacune des fiches détaillées des maisons à vendre par cette agence. Il est clairement écrit : le vendeur se réserve le droit d’accepter ou non le choix de l’inspecteur de l’acheteur.

Selon Joël Charron, cette clause n’est pas conforme à la Loi sur le courtage immobilier. On vient restreindre le droit à l’acheteur de choisir son propre inspecteur en bâtiment. C’est contraire aux règles d’éthique et ça manque d’objectivité. Il soupçonne une intention malveillante derrière cette clause. Si on interdit certaines personnes, c’est qu’il y a des motivations quelconques pour restreindre certaines personnes à procéder à une inspection.

L’Organisme d’autorégulation des courtiers immobiliers du Québec (OACIQ) ne croit pas que la clause soit illégale. Si c’est pour écarter des inspecteurs qui sont trop rigoureux, on a un problème, explique Caroline Champagne, vice-présidente de l’OACIQ. Mais la clause en soi n’est pas illégale et l’acheteur a le loisir de la refuser.

Mais plusieurs clients d’Anastasia Luckenuik ont préféré annuler leur inspection plutôt que de risquer de perdre la possibilité d’acheter la maison convoitée.

Immoral
Dans cette région, Anastasia Luckenuick n’est pas la seule inspectrice à se plaindre notamment des courtiers de Proprio Direct œuvrant à Rivière-du-Loup. L’Association des inspecteurs en bâtiment du Québec (AIBQ) a porté plainte au syndic de l’Organisation des courtiers immobiliers du Québec au nom d’un autre inspecteur.
Des mots très durs ont été employés pour décrire l’attitude de ces courtiers, tels que : tromperie, apparence de collusion, manquement à la déontologie, immoral, une honte pour la profession de courtier.
C’est intolérable et c’est condamnable, lance Denis St-Aubin, président de l’AIBQ. Cette méthode de travail de cette agence est inacceptable. Ce sont des méthodes trompeuses, diffamatoires et qui ne seront pas tolérées de l’Association.

Nous avons demandé à la direction de l’agence si elle approuvait le libellé de la clause.

« Proprio Direct n’a jamais donné aux courtiers immobiliers ni aux employés de l’agence des directives les autorisant ou les incitant à bannir, boycotter ou diffamer les services d’un professionnel. Par ailleurs, les courtiers Proprio Direct ne sont en aucun cas autorisés par l’agence à agir à l’encontre de la Loi sur le courtage immobilier, ses règlements, et la loi en général. »

— Une citation de Guylène Lominy, dirigeante, Proprio Direct
Une source nous confirme que le syndic de l’OACIQ enquête présentement sur la plainte de l’AIBQ. Advenant le cas où des infractions déontologiques sont commises, on va déposer une plainte disciplinaire. Puis ce sera au comité de discipline de se prononcer, affirme Caroline Champagne, vice-présidente de l’OACIQ.

Anastasia Luckenuick a quitté le Bas-Saint-Laurent et œuvre maintenant dans la région métropolitaine. Je suis partie parce que ma santé en dépendait. Ce n’est pas vrai que je suis une mauvaise inspectrice et c’est pas vrai que je vais fermer mon entreprise.

Le reportage de François Dallaire et de Nancy Lambert est diffusé à La facture le mardi à 19 h 30 et le samedi à 12 h 30 à ICI Télé.

Statistiques sur le marché immobilier Faits saillants – janvier 2023

L’année 2022 aura marqué la fin des fortes performances du marché immobilier après deux années exceptionnelles où un nombre record de transactions ont été effectuées.

Malgré le ralentissement de l’activité immobilière, l’année 2022 s’est finalement terminée par un nombre de ventes et de transferts de propriété comparable à celui de 2019 et un nombre d’hypothèques plus élevé de près de 8 %.

Que nous réserve maintenant la nouvelle année?

Pour l’ensemble du Québec :

Le nombre de ventes enregistrées en janvier 2023 a diminué de 36,2 % par rapport à celui des ventes effectuées en janvier 2022;
Les transferts de propriété se sont élevés à 10 159, ce qui représente une baisse de 28,5 %;
Le nombre d’hypothèques est également en baisse de 38,1 %;
L’indice de difficultés financières a augmenté de 27,6 %, en raison notamment des préavis d’exercice, une composante de cet indice, qui ont augmenté de 35,6 %, pour un total de 320 préavis enregistrés en janvier.
Notons que comparativement à la même période en 2019, année de référence prépandémique, la baisse des transactions est beaucoup moins importante. Par rapport à janvier 2019, le nombre de ventes est en baisse de 10,5 % et le nombre d’hypothèques, de 4 %.

À l’échelle régionale :

On constate un recul du nombre de ventes dans l’ensemble des régions.
Par plage de prix de vente, les données montrent que :
Dans la catégorie « Moins de 250 000 $ », la région de l’Abitibi-Témiscamingue arrive en première position malgré une baisse de 14,4 %;
Dans la catégorie « De 250 000 $ à 500 000 $ », la région du Bas-Saint-Laurent arrive au premier rang avec 40 ventes enregistrées, ce qui représente une augmentation de 17,6 %. La région de l’Abitibi-Témiscamingue est au second rang avec une hausse de 13,6 %;
Le nombre de ventes de plus de 500 000 $ a diminué de 39,5 %. Avec 13 ventes enregistrées contre 7 en janvier 2022, la région de l’Abitibi-Témiscamingue figure en tête de liste, affichant une hausse de 85,7 %. Elle est suivie par la région de la Chaudière-Appalaches, qui affiche une hausse de 17,6 % avec 40 ventes enregistrées. La région du Saguenay–Lac-Saint-Jean a enregistré 13 ventes, soit le même nombre de ventes dans cette catégorie qu’en janvier 2022.
En ce qui concerne le marché hypothécaire, on constate un recul du nombre d’hypothèques dans l’ensemble des régions.
Données pour l’ensemble du Québec – janvier 2023
Nombre de ventes par plage de prix
Plages de prix Janvier 2022 Janvier 2023 Variation
Moins de 250 000$ 4 613 2 893 -37,3%
De 250 000$ à 500 000$ 3 867 2 604 -32,7%
Plus de 500 000$ 2 694 1 631 -39,5%
Total 11 174 7 128 -36,2%
Nombre de transferts de propriété
Janvier 2022 Janvier 2023 Variation
Transferts de propriété 14 202 10 159 -28,5%
Nombre d’hypothèques
Janvier 2022 Janvier 2023 Variation
Hypothèques 18 767 11 624 -38,1%
Nombre d’actes de difficultés financières
Indice de difficultés financières Janvier 2022 Janvier 2023 Variation
Avis de vente impôt foncier 4 4 0,0%
Faillite 8 9 +12,5%
Hypothèque construction 134 150 +11,9%
Préavis d’exercice 236 320 +35,6%
Saisie 17 6 +52,9%
Total 399 509 +27,6%
Données par région – janvier 2023
Nombre de ventes
Régions administratives Janvier 2022 Janvier 2023 Variation
01 – Bas-Saint-Laurent 268 212 -20,9%
02 – Saguenay-Lac-Saint-Jean 381 289 -24,1%
03 – Capitale-Nationale 903 599 -33,7%
04 – Mauricie 411 293 -28,7%
05 – Estrie 508 351 -30,9%
06 – Montréal 1 910 1 004 -47,4%
07 – Outaouais 730 419 -42,6%
08 – Abitibi-Témiscamingue 183 176 -3,8%
09 – Côte-Nord 95 63 -33,7%
11 – Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine 180 103 -42,8%
12 – Chaudière-Appalaches 565 446 -21,1%
13 – Laval 375 246 -34,4%
14 – Lanaudière 801 509 -36,5%
15 – Laurentides 1 380 842 -39,0%
16 – Montérégie 2 156 1 368 -36,5%
17 – Centre-du-Québec 328 208 -36,6%
Total 11 174 7 128 -36,2%
Nombre de transferts de propriété
Régions administratives Janvier 2022 Janvier 2023 Variation
01 – Bas-Saint-Laurent 369 311 -15,7%
02 – Saguenay-Lac-Saint-Jean 500 413 -17,4%
03 – Capitale-Nationale 1 141 860 -24,6%
04 – Mauricie 529 432 -18,3%
05 – Estrie 634 494 -22,1%
06 – Montréal 2 323 1 424 -38,7%
07 – Outaouais 939 641 -31,7%
08 – Abitibi-Témiscamingue 270 256 -5,2%
09 – Côte-Nord 131 103 -21,4%
11 – Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine 252 181 -28,2%
12 – Chaudière-Appalaches 788 660 -16,2%
13 – Laval 496 346 -30,2%
14 – Lanaudière 1 008 747 -25,9%
15 – Laurentides 1 715 1 121 -34,6%
16 – Montérégie 2 667 1 852 -30,6%
17 – Centre-du-Québec 440 318 -27,7%
Total 14 202 10 159 -28,5%
Nombre d’hypothèques
Régions administratives Janvier 2022 Janvier 2023 Variation
01 – Bas-Saint-Laurent 281 221 -21,4%
02 – Saguenay-Lac-Saint-Jean 571 388 -32,0%
03 – Capitale-Nationale 1 456 998 -31,5%
04 – Mauricie 544 406 -25,4%
05 – Estrie 746 475 -36,3%
06 – Montréal 3 580 1 954 -45,4%
07 – Outaouais 1 232 769 -37,6%
08 – Abitibi-Témiscamingue 291 209 -28,2%
09 – Côte-Nord 102 89 -12,7%
11 – Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine 129 100 -22,5%
12 – Chaudière-Appalaches 749 545 -27,2%
13 – Laval 820 547 -33,3%
14 – Lanaudière 1 361 884 -35,0%
15 – Laurentides 2 285 1 301 -43,1%
16 – Montérégie 4 062 2 388 -41,2%
17 – Centre-du-Québec 558 350 -37,3%
Total 18 767 11 624 -38,1%
Nombre d’actes de difficultés financières
Régions administratives Janvier 2022 Janvier 2023 Variation
01 – Bas-Saint-Laurent 5 10 +100,0%
02 – Saguenay-Lac-Saint-Jean 14 17 +21,4%
03 – Capitale-Nationale 31 54 +74,2%
04 – Mauricie 13 15 +15,4%
05 – Estrie 4 18 +350,0%
06 – Montréal 96 95 -1,0%
07 – Outaouais 47 18 -61,7%
08 – Abitibi-Témiscamingue 4 8 +100,0%
09 – Côte-Nord 5 11 +120,0%
11 – Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine 4 4 0,0%
12 – Chaudière-Appalaches 14 20 +42,9%
13 – Laval 22 13 -40,9%
14 – Lanaudière 28 60 +114,3%
15 – Laurentides 44 59 +34,1%
16 – Montérégie 64 93 +45,3%
17 – Centre-du-Québec 4 14 +250,0%
Total 399 509 +27,6%
Précisions sur les données diffusées
Un acte de vente, un transfert de propriété, une hypothèque ou un acte en lien avec des difficultés financières peuvent comporter la création de plus d’un droit de même nature, par exemple plus d’une vente dans le même acte. Aux fins des statistiques, seul le premier droit apparaissant à l’acte est comptabilisé.

Le nombre de ventes comprend tous les types de propriétés confondus (maison unifamiliale, logement multiplex, condominium, etc.).

Un transfert de propriété peut être un acte de vente, la cession d’un immeuble, la déclaration de transmission ou la donation d’une propriété. C’est à cette étape que les municipalités perçoivent un droit de mutation parfois appelé « taxe de bienvenue ».

L’indice de difficultés financières regroupe certains actes qui dénotent une difficulté pour un propriétaire à respecter ses obligations financières. Il peut s’agir d’un défaut de paiement sur une hypothèque ou sur un impôt foncier, une faillite ou une saisie. Le préavis d’exercice fait également partie de cette catégorie. Il survient lorsqu’une personne est en défaut de paiement. Son institution financière, par exemple, peut alors entamer des recours.

Les données par région administrative sont basées sur l’association des circonscriptions foncières. Une circonscription foncière chevauchant plus d’une région est associée à la région dans laquelle se trouve le plus grand nombre de lots de la circonscription foncière. La région 10 – Nord‑du‑Québec chevauche trois circonscriptions foncières. À des fins de statistiques, les données de cette région sont réparties dans celles du Saguenay–Lac‑Saint‑Jean, de l’Abitibi-Témiscamingue et de la Côte‑Nord.

Seules les données publiques sont diffusées. La confidentialité et la protection des renseignements personnels des citoyens sont respectées.

Vous pouvez obtenir la totalité des données en consultant le site de Données Québec Cet hyperlien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre.. L’utilisation des informations est permise, mais il est nécessaire d’indiquer que celles-ci sont tirées du Registre foncier du Québec. Pour plus de détails, consultez la licence de Créative Commons Cet hyperlien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre..

Immobilier : les prix et transactions en baisse, mais des effets et une durée limités

Radio-Canada

2023-01-16 | Mis à jour hier à 12 h 15

En décembre 2022, le nombre de transactions immobilières a baissé de 39,1 % au Canada par rapport au résultat quasi record de décembre 2021, selon l’Association canadienne de l’immobilier (ACI). Et s’il s’ensuit une diminution du prix moyen des propriétés immobilières, cela sera temporaire et le marché reste difficile pour les acheteurs en raison de la hausse des taux d’intérêt.

En 2022, nous avons assisté à l’un des plus grands changements annuels jamais enregistrés sur les marchés de l’habitation canadiens, passant des sommets records de l’hiver dernier à un niveau tout juste inférieur à la moyenne décennale à la fin de l’année, a précisé Jill Oudil, présidente de l’ACI.

Cela peut notamment être dû à l’inflation élevée et à la hausse des taux d’intérêt qui ont marqué l’année 2022 au Canada et qui ont refroidi de nombreux acheteurs potentiels, qui préfèrent attendre un certain retour à la normale.

Du même coup, le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays en décembre 2022 a aussi diminué par rapport à l’an dernier. Il s’est établi à 626 318 $, soit une baisse de 12 % comparativement à décembre 2021. Le prix moyen national est fortement influencé par les ventes dans le Grand Vancouver et la région du Grand Toronto, deux des marchés les plus actifs et les plus chers au Canada.

D’ailleurs, les prix ne sont pas en baisse partout. Au contraire, dans toutes les grandes villes à l’est de Montréal, ainsi qu’à Calgary, ils ont continué sur la lancée de 2021 et ont augmenté.

Mais si les prix dans la plupart des marchés ont baissé depuis le court sommet au début de 2022, ils restent bien supérieurs à ce qu’ils étaient à l’été 2020.Début du widget .

Il est aussi important de souligner que, malgré la baisse des prix des propriétés dans plusieurs marchés canadiens, les paiements mensuels des acheteurs contractant une hypothèque restent élevés, en raison de la hausse des taux d’intérêt.

En décembre 2022, la Banque du Canada a augmenté, pour une septième fois d’affilée, son taux directeur, le portant à 4,25 %. Et si cela semble commencer à avoir un effet sur l’inflation (passée de 8,1 % en juin à 6,9 % en octobre), la banque centrale demeure prudente et ne promet pas de cesser ces hausses prochainement.

Un « redressement » attendu pour 2023

Le thème de nos prévisions pour 2023 n’est pas la reprise, mais le début d’un redressement, peut-on lire dans le communiqué de l’ACI.

Il faudra voir dans quelle mesure et à quel moment [l’inflation élevée et la hausse des taux d’intérêt] reculeront, a déclaré Shaun Cathcart, économiste principal de l’ACI.

La demande de logements continue de croître et l’offre demeure le plus grand problème dans tout l’éventail du logement. La rapidité avec laquelle la Banque du Canada parviendra à maîtriser l’inflation et à réduire les coûts d’emprunt déterminera si cette situation se répercutera sur le marché locatif en 2023 ou si elle touchera de nouveau le marché de la revente.

Ce redressement devrait se traduire en une légère baisse des transactions (-0,5 %) par rapport à 2022. L’ACI prévoit plus précisément que quelque 495 858 propriétés devraient changer de main par l’entremise des systèmes MLS (des systèmes de vente exploités par les chambres et associations immobilières au Canada).

Le prix moyen d’une propriété à l’échelle nationale devrait diminuer de 5,9 % en 2023, pour atteindre 662 103 $.

Prix des maisons: ça flambe toujours partout au Québec

Martin Jolicoeur | Le Journal de Montréal

| Publié le 7 janvier 2023

Les hausses de taux hypothécaires n’ont pas freiné la croissance des prix des propriétés résidentielles en 2022

Malgré des signes de ralentissement, les prix du marché de l’habitation auront finalement continué de croître de manière importante en 2022, forçant les acheteurs à payer toujours plus cher pour espérer devenir propriétaires au Québec.

 

 

Charles Brant
Analyste de l’APCIQ

 

Selon les dernières données de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), le prix médian des maisons unifamiliales a bondi de 14 % en douze mois pour dépasser les 415 000 $. Celui des copropriétés s’est accru pour sa part de 12 %, atteignant les 366 000 $.

« Les baisses de prix qu’ont provoqué les hausses successives du taux directeur en 2022 ne se sont pas fait sentir partout avec la même intensité, reconnaît Charles Brant, directeur du service d’analyse de marché de l’APCIQ. La région de Montréal a été frappée la première. Mais d’autres suivront assurément ; on prévoit un bilan bien différent en 2023. »

La Rive-Nord se démarque

Au Québec, c’est dans les Basses-Laurentides, la vaste Couronne Nord de Montréal et de Laval, que les prix ont connu les hausses les plus marquées. De fait, le prix médian d’une résidence unifamiliale a crû de 16 % en 2022. En une seule année, il est passé de 422 500 $ à 490 000 $.

Et le bon de valeur qu’ont connu les condos dans cette même région impressionne encore davantage. On parle sur la Rive-Nord d’une progression de 22 % ! Le prix médian d’une copropriété y est passé de 275 000 $ à 335 000 $, une hausse de 60 000 $.

Ces données sont le résultat d’une année qui se sera déroulée en deux périodes et aura été marquée par la poursuite de la surchauffe immobilière des dernières années. À compter d’avril ont eu lieu un refroidissement des marchés et un rééquilibrage des prix. Fin décembre, Desjardins estimait à 6,4 % la baisse de prix des propriétés dans la province.
Mais, ça se calme à Montréal

L’île de Montréal, jusque-là fortement imprégnée par la surenchère, est le marché qui a connu la plus faible progression de prix en 2022. Le prix médian d’une maison unifamiliale y était de 723 000 $ (seulement 2 % de plus qu’en 2021) et celui du condo, de 445 000 $, une hausse de 6 %.

Plus stable, malgré des conditions de marché qui tendent aussi à se resserrer, la région de Québec a connu pour sa part des variations de prix plus proches de la moyenne. Les prix de la maison et du condo ont tous deux grimpé de 10 % dans la dernière année.

Pour l’heure, partout au Québec, le marché demeure à l’avantage des vendeurs. Cela malgré une hausse des stocks et une chute importante des transactions.

En décembre, selon Terram, les demandes d’hypothèques résidentielles étaient d’ailleurs en baisse de 45 % par rapport à 2021. Une prochaine hausse du taux directeur risque d’exacerber cette tendance. Si cette dernière se maintient, l’APCIQ s’attend à ce que les prix baissent de 5 % en moyenne en 2023.

 

 

DES GLAÇONS SUR LE REBORD DE VOTRE TOIT?

ILS NE SONT PAS ANODINS: VOILÀ POURQUOI ET COMMENT LES ÉVITER.

Article Écohabitation Mise à jour : 25 février 2022
Emmanuel Cosgrove

La saison du gel, de la glace et de la neige s’annonce doucement. Si cet hiver, en levant la tête vous apercevez un gros morceau de glace sur le bord inférieur de votre toit, votre travail médico-légal sera fait: c’est une barrière de glace! Et malgré l’image romantique des stalactites qui pendent des toits lors d’un bel hiver canadien, ils indiquent un problème. Un toit bien conçu ne devrait pas créer de glaçons, seulement de beaux tas de neige bien moelleuse. Vous avez déjà repéré ces intrus au bord de votre toit? Il faut y remédier, lisez ce qui suit! Sinon, informez-vous maintenant pour savoir comment réagir le moment venu.

Barrière de glace au toit: quel est le problème?

Lorsque la neige sur le toit fond, l’eau créée ruisselle alors jusqu’à rencontrer la partie basse du toit non chauffée, puis elle gèle. Le morceau de glace qui se forme est ce qu’on appelle un glaçon, ou barrière de glace. C’est bien beau, mais problématique: l’eau pénètre probablement sous les bardeaux, causant des dommages aux murs et structures du toit.

À l’intérieur de la maison, des taches d’eau sont aussi un signe indiquant qu’il y a eu une infiltration. De la moisissure peut se former sur les cloisons sèches, à la jonction mur – toit. L’intérieur des armoires de cuisine peut aussi bien être un signe révélateur. Pourquoi? Puisque l’air dans les cuisines est souvent plus humide, et les armoires fermées, permettant ainsi peu de mouvement d’air, de la condensation peut se former derrière les caissons plus aisément. Que vous ayez identifié ou non un problème d’accumulation de glace à l’extérieur, tous ces signes indiquent que vous avez un problème de pont thermique.

Premièrement, les causes

Ponts thermiques:

Plusieurs maisons anciennes ont une isolation insuffisante, en particulier au niveau des jonctions entre le toit et les murs. Le problème est plus notable avec les toits à faible pente et de courts surplombs. La chaleur qui passe au travers les éléments de charpente réchauffe le toit et fait fondre la neige ; l’eau ruisselle vers le bas, sous la neige, jusqu’au surplomb non chauffé par la maison, puis regèle.

Fuites d’air: 

Les fuites au travers des plafonds est un autre problème commun, compte tenu du fait que beaucoup de chaleur est transportée par voie aérienne. Cela réchauffe le grenier et fait fondre la neige au toit.

Équipement de ventilation:

Les fours, les conduits et la climatisation sont choses rares dans les greniers des nouvelles constructions. Si c’est votre cas, l’emplacement est susceptible de contribuer à la formation de barrages de glace. De plus, un équipement de traitement d’air situé dans un lieu tantôt le plus froid, tantôt le plus chaud de la maison en fonction de la saison, augmentera probablement vos coûts d’exploitation de 25%.

Puits de lumière: 

Ils ne sont pas tant un problème par la chaleur qu’ils génèrent, mais plutôt du fait qu’ils sont vraiment très difficiles à sceller durablement. L’air qui s’y infiltre passe par les ampoules, se réchauffant à leur contact: le problème est amplifié!

Neige: 

C’est étonnant, mais la neige possède une valeur isolante R entre 1 et 2, selon la densité. Lorsque la quantité de neige sur le toit est importante, cette couche isole le grenier. L’air dans le grenier se réchauffe ainsi et fait fondre la neige sur le toit juste au-dessus. Aussi, la glace ne se forme pas directement à la surface du toit: l’eau est absorbée dans la couche de neige, la transformant en glace. Il est alors facile pour l’eau de ruisseler jusqu’au point le plus froid du toit, et de se transformer en glaçon.

Soleil et vent : 

Le vent va souffler la neige présente sur le toit, surtout au niveau de la crête, laissant les matériaux de revêtements exposés au soleil. En se réchauffant, ces derniers feront fondre la neige restante.   

Des glaçons sur le rebord de votre toit? Pourquoi et comment les éviter.
Pourquoi et comment éviter des glaçons sur le rebord de votre toit?

Solutions

Comme certaines causes sont inévitables (telles que la présence de neige, le soleil et le vent), la solution infaillible pour prévenir les barrières de glace est de poser une membrane imperméable sous le revêtement de toitqui recouvre également le débord inférieur de la toiture. Cette membrane permettra à l’eau qui pénètre sous les bardeaux de se drainer naturellement vers l’extérieur.

Une surface métallique sur la partie inférieure de la toiture est une autre pratique qui permet à la glace qui se forme de glisser aisément. Cela fonctionne bien, mais attention à l’aspect sécurité! La neige ne doit pas tomber sur une zone où les gens circulent.

Recouvrir entièrement une toiture avec une membrane imperméable est une pratique qui est devenue de plus en plus populaire au cours des 15 dernières années. Cela permet de résoudre les problèmes de glaçons, mais nécessite un investissement monétaire important, montant qui serait mieux investit sur la réduction des pertes de chaleur, via une meilleure étanchéité à l’air ainsi qu’une isolation supplémentaire.

Les ponts thermiques peuvent être évités dans les nouvelles constructions si le toit est assez large pour permettre une isolation adéquate et une bonne ventilation. Les fermes de toit hautes peuvent rehausser la couche supérieure du toit et créer plus d’espace pour une bonne isolation.

Câble chauffant pour faire fondre les glaçons 
Câble chauffant pour faire fondre les glaçons @ Electricadom

Pour les maisons existantes où l’espace sur le sommet des murs est limité, remplacer l’isolant existant qui possède une faible valeur R par un matériau plus performant, comme de la mousse de polyuréthane, peut faire une grosse différence. Une bande d’un pied ou deux le long du périmètre devrait suffir!

Les isolants fibreux tels que la laine de verre ou de roche tournent autour de R3-4 par pouce. L’uréthane giclée s’appproche plutôt de R6 par pouce. Le coût écologique qui vient avec la mousse de polyuréthane nous empêche de la recommander, sauf dans des cas particuliers comme celui-ci!

D’autres solutions pour éliminer les fuites d’air et la perte de chaleur

  • Nouvelles constructions: exigez des puits de lumières hermétiques durablement.
  • Bâtiments existants: construisez une boite en gypse sur les puits de lumière (par le dessus). On recommande les cloisons en plâtre car elles sont étanchent une fois scellées, mais aussi parce que la lumière qui s’accumule peut entrainer une surchauffe, et le gypse est très résistant au feu.
  • Changer les ampoules incandescentes et halogènes pour des ampoules DEL. Elles génèrent moins de chaleur.
  • La fonte due au soleil est inévitable: inclure une membrane imperméable à l’eau sous les bardeaux de toit aux rebords inférieurs de la toiture n’empêchera pas la formation de glaçons, mais limitera les dégâts.  
  • Déplacer tout équipement de ventilation hors du grenier.

Il y a beaucoup à comprendre des comportements du gel, de la neige et de la glace au toit. Juste pour le plaisir, jetez un coup d’œil aux bâtiments qui vous entourent pendant l’hiver, et notez les différences. L’un des meilleurs moments pour le légiste de bâtiments amateur est à l’automne, alors qu’il n’y a pas encore de neige sur les toits et que du givre se forme le matin. Si vous comprenez l’exemple qui suit, vous ne l’oublierez jamais!

Une école nouvellement construite à Wakefield, en Outaouais, avait clairement une isolation inégale et de grosses pertes de chaleur. On identifie le problème sur la première photo: sur la partie droite de la toiture, des lignes de gel sont visibles là où se trouvent les fermes de toit, et sur la partie centrale du toit, là où le gel est complètement fondu. Dans l’image suivante, vous pouvez observer que la fonte de la neige est exactement aux mêmes endroits! Si la neige fond de manière inconsistante sur un même toit, il y a quelque chose qui cloche.

Statistiques sur le marché immobilier

Faits saillants – novembre 2022

L’activité immobilière demeure toujours à la baisse par rapport à 2021. Au cumul depuis janvier, les ventes immobilières ont reculé de 21,3 %, et les hypothèques, de 15,2 %.

Pour l’ensemble du Québec :

  • Le nombre de ventes enregistrées en novembre 2022 a diminué de 30,1 % par rapport à celui des ventes effectuées en novembre 2021;
  • Les transferts de propriété se sont élevés à 17 879, ce qui représente une baisse de 24,2 %;
  • Le nombre d’hypothèques est également en baisse de 28,8 %;
  • L’indice de difficultés financières a augmenté de 36 %, en raison, principalement, du fait que les hypothèques légales de la construction, une composante de cet indice, ont augmenté de 94,2 % avec 334 hypothèques enregistrées en novembre.

À l’échelle régionale :

  • On constate un recul du nombre de ventes dans l’ensemble des régions, à l’exception de la région de la Côte-Nord, qui enregistre une hausse de 9,4 %.
  • Par plage de prix de vente, les données montrent que :
    • Dans la catégorie « Moins de 250 000 $ », la région de la Côte-Nord arrive, pour un quatrième mois consécutif, en première position avec une augmentation de 13,1 %;
    • Dans la catégorie « De 250 000 $ à 500 000 $ », la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine arrive au premier rang avec 36 ventes enregistrées, ce qui représente une augmentation de 20 %. La Mauricie, qui affiche une augmentation de 16,1 %, arrive au second rang pour un deuxième mois consécutif;
    • Le nombre de ventes de plus de 500 000 $ a diminué de près de 29 %. Avec 44 ventes enregistrées contre 19 en novembre 2021, la région de la Mauricie figure en tête de liste, affichant une hausse de 131,6 %. Elle est suivie par la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, qui affiche une hausse de 50 % avec 24 ventes enregistrées.
  • En ce qui concerne le marché hypothécaire, on constate un recul du nombre d’hypothèques dans l’ensemble des régions, à l’exception de la région de la Côte-Nord, qui affiche une augmentation de 11,8 %.

Notons que malgré une tendance vers un rééquilibrage du marché au niveau de 2019, l’activité immobilière demeure plus élevée qu’avant la pandémie. Au cumul depuis janvier 2022, 182 512 ventes ont été enregistrées, soit près d’un pour cent de plus par rapport à 2019. Quant au marché hypothécaire, c’est près de 256 000 hypothèques qui ont été enregistrées depuis janvier, ce qui représente une hausse de près de 10 % par rapport à 2019.

Données pour l’ensemble du Québec – novembre 2022

Plages de prixNovembre 2021Novembre 2022Variation
Moins de 250 000$7 9995 463-31,7%
De 250 000$ à 500 000$6 6824 746-29,0%
 Plus de 500 000$4 0522 884-28,8%
Total18 73313 093-30,1%
 Novembre2021Novembre2022Variation
Transferts de propriété23 59317 879-24,2%
 Novembre 2021Novembre 2022Variation
Hypothèques25 99718 497-28,8%
Indice de difficultés financièresNovembre 2021Novembre 2022Variation
Avis de vente impôt foncier612+100,0%
Faillite812+ 50,0%
Hypothèque construction172334+94,2%
Préavis d’exercice331376+13,6%
Saisie4125-39,0%
Total558759+36,0%

Données par région – novembre 2022

Régions administrativesNovembre 2021Novembre 2022Variation
01 – Bas-Saint-Laurent544450-17,3%
02 – Saguenay-Lac-Saint-Jean693567-18,2%
03 – Capitale-Nationale1 4481 189-17,9%
04 – Mauricie689606-12,0%
05 – Estrie869599-31,1%
06 – Montréal2 6541 569-40,9%
07 – Outaouais1 256786-37,4%
08 – Abitibi-Témiscamingue359253-29,5%
09 – Côte-Nord170186+9,4%
11 – Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine288258-10,4%
12 – Chaudière-Appalaches1 093853-22,0%
13 – Laval660484-26,7%
14 – Lanaudière1 4081 024-27,3%
15 – Laurentides2 3171 533-33,8%
16 – Montérégie3 7102 325-37,3%
17 – Centre-du-Québec575411-28,5%
Total18 73313 093-30,1%
Régions administrativesNovembre 2021Novembre 2022Variation
01 – Bas-Saint-Laurent740652-11,9%
02 – Saguenay-Lac-Saint-Jean920810-12,0%
03 – Capitale-Nationale1 8741 589-15,2%
04 – Mauricie877813-7,3%
05 – Estrie1 063778-26,8%
06 – Montréal3 2972 231-32,3%
07 – Outaouais1 6321 087-33,4%
08 – Abitibi-Témiscamingue453387-14,6%
09 – Côte-Nord246257+4,5%
11 – Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine407415+2,0%
12 – Chaudière-Appalaches1 3781 192-13,5%
13 – Laval847654-22,8%
14 – Lanaudière1 7531 361-22,4%
15 – Laurentides2 8382 004-29,4%
16 – Montérégie4 5273 106-31,4%
17 – Centre-du-Québec741543-26,7%
Total23 59317 879-24,2%
Régions administrativesNovembre 2021Novembre 2022Variation
01 – Bas-Saint-Laurent495403-18,6%
02 – Saguenay-Lac-Saint-Jean809661-18,3%
03 – Capitale-Nationale1 9821 590-19,8%
04 – Mauricie837669-20,1%
05 – Estrie1 070769-28,1%
06 – Montréal4 4672 848-36,2%
07 – Outaouais1 6631 125-32,4%
08 – Abitibi-Témiscamingue413324-21,5%
09 – Côte-Nord178199+11,8%
11 – Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine237183-22,8%
12 – Chaudière-Appalaches1 174916-22,0%
13 – Laval1 210881-27,2%
14 – Lanaudière1 9121 441-24,6%
15 – Laurentides3 1352 148-31,5%
16 – Montérégie5 7123 776-33,9%
17 – Centre-du-Québec703564-19,8%
Total25 99718 497-28,8%
Régions administrativesNovembre  2021Novembre 2022Variation
01 – Bas-Saint-Laurent1217+41,7%
02 – Saguenay-Lac-Saint-Jean1615-6,3%
03 – Capitale-Nationale44108+145,5%
04 – Mauricie2221-4,5%
05 – Estrie1118+63,6%
06 – Montréal121144+19,0%
07 – Outaouais4633-28,3%
08 – Abitibi-Témiscamingue1417+21,4%
09 – Côte-Nord67+16,7%
11 – Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine76-14,3%
12 – Chaudière-Appalaches1828+55,6%
13 – Laval4738-19,1%
14 – Lanaudière3063+110,0%
15 – Laurentides48125+160,4%
16 – Montérégie104108+3,8%
17 – Centre-du-Québec1211-8,3%
Total558759+36,0%